Outre les lac naturels, l’Auvergne compte bon nombre de marais et tourbières, d’étangs, mais aussi de retenues artificielles : Les barrages hydroélectriques. En Auvergne on compte plus d’une dizaine de « grands » barrages disposés le long d’une bonne douzaine de cours d’eau. En France on compte environ 550 barrages de plus de 15 m de haut, dont 300 sont équipés de passes à poissons. (Source: direction de l’eau).
Voici quelques exemples :
- La Dordogne (Bort les orgues, l’Aigle… )
- La Truyère (Grandval)
- La Cère (Saint-Etienne-Cantalès)
- La Maronne (Enchanet)
- L’Allier (Poutés)
- La Loire et le Lignon du Velay (La Valette)
- La Sioule (les Fades et Queuille)
- Le Cher (Rochebut et Prat)
Petite définition :
Un barrage est un ouvrage disposé en travers d’un cours d’eau pour créer une retenue ou exhausser le niveau en amont.
Le premier barrage connu a été construit en Egypte, vers 3000 avant J.C. pour faire dévier le Nil afin de créer un site pour la ville de Memphis. Les premiers objectifs recherchés par ces constructions étaient l’irrigation des terres et l’approvisionnement en eau. De nos jours, ces utilisations sont toujours actuelles mais complétées par la production d’électricité, la maîtrise des fleuves (lutte contre les inondations), la création de lacs artificiels pour les loisirs, l’alimentation des industries en eau de refroidissement (photo : barrage de Sauviat)..
Suivant le relief, on trouve trois types de barrage :
– les barrages – poids qui reportent la poussée de l’eau sur le sol, impliquant d’être très solides
– les barrages – voûtes qui, par effet d’arc, transmettent et reportent la poussée sur les parois latérales. On limite les barrages voûtes aux vallées assez étranglées. (ex : le barrage de Berké en Turquie)
– les barrages à contreforts constitués de murs triangulaires parallèles au lit du cours d’eau (ex : le barrage de Roselend en France)
(source : http://www.swissdams.ch/dams/damText/typesbarrages.asp)
Les grands barrages, sont ceux dont la hauteur est supérieure à 15 mètres ou à 10 mètres pour certains barrages ayant des conditions complémentaires (définition donnée par la Commission Internationale des Grands Barrages) et pouvant aller jusqu’à 285 mètres, se comptent par milliers. Parmi les plus importants, on trouve le barrage d’Itaipu entre le Brésil et le Paraguay (13 320 MW), le barrage Raùl Leoni (surnommé Guri) au Venezuela (10 055 MW) et le barrage de la Grande coulée aux USA (6495 MW).
Bien que certains grands spécialistes affirment que l’ère des grands barrages est définitivement révolue, la Chine ne s’y résout pas en construisant un gigantesque barrage-poids défiant l’histoire : Le barrage des Trois Gorges qui se situe dans la province de Hubei près de Yichang à Sandouping. Il a été construit sur le troisième fleuve mondial : le Yang Tze appelé Fleuve Bleu (6380 km de long et un débit de 30 000 m3 /s).
Les barrages sont de mieux en mieux étudiés et connus. Ils font l’objet d’une surveillance visuelle et télémétrique régulière et attentive. Ainsi on ne dénombre plus d’accidents dus à une rupture depuis un grand nombre d’années. Cependant ils constituent un risque qu’il faut prendre en compte. Le spectre d’un accident majeur comme MALPASSET en 1959 ( 421 morts) perdure encore dans les esprits. Dans le Puy de dôme on dénombre 3 barrages et 7 retenues d’eau de moindre importance :
- Le barrage des Fades Besserves sur la Sioule
- Le barrage de la SEP
- Le barrage de Naussac
Les retenues de Queuille, de Saint Sauve, de La Bourboule, de Saint Eloy, de Palladuc, de Saint Gervais d’Auvergne et de Sauviat sont de moindre importance.
Sources :
– Les risques des barrages
– Les types de barrage
Les barrages en Auvergne
Ecrit par L'eautochtone le 1 octobre 2011Outre les lac naturels, l’Auvergne compte bon nombre de marais et tourbières, d’étangs, mais aussi de retenues artificielles : Les barrages hydroélectriques. En Auvergne on compte plus d’une dizaine de « grands » barrages disposés le long d’une bonne douzaine de cours d’eau. En France on compte environ 550 barrages de plus de 15 m de haut, dont 300 sont équipés de passes à poissons. (Source: direction de l’eau).
Voici quelques exemples :
Petite définition :
Un barrage est un ouvrage disposé en travers d’un cours d’eau pour créer une retenue ou exhausser le niveau en amont.
Le premier barrage connu a été construit en Egypte, vers 3000 avant J.C. pour faire dévier le Nil afin de créer un site pour la ville de Memphis. Les premiers objectifs recherchés par ces constructions étaient l’irrigation des terres et l’approvisionnement en eau. De nos jours, ces utilisations sont toujours actuelles mais complétées par la production d’électricité, la maîtrise des fleuves (lutte contre les inondations), la création de lacs artificiels pour les loisirs, l’alimentation des industries en eau de refroidissement (photo : barrage de Sauviat)..
Suivant le relief, on trouve trois types de barrage :
– les barrages – poids qui reportent la poussée de l’eau sur le sol, impliquant d’être très solides
– les barrages – voûtes qui, par effet d’arc, transmettent et reportent la poussée sur les parois latérales. On limite les barrages voûtes aux vallées assez étranglées. (ex : le barrage de Berké en Turquie)
– les barrages à contreforts constitués de murs triangulaires parallèles au lit du cours d’eau (ex : le barrage de Roselend en France)
(source : http://www.swissdams.ch/dams/damText/typesbarrages.asp)
Les grands barrages, sont ceux dont la hauteur est supérieure à 15 mètres ou à 10 mètres pour certains barrages ayant des conditions complémentaires (définition donnée par la Commission Internationale des Grands Barrages) et pouvant aller jusqu’à 285 mètres, se comptent par milliers. Parmi les plus importants, on trouve le barrage d’Itaipu entre le Brésil et le Paraguay (13 320 MW), le barrage Raùl Leoni (surnommé Guri) au Venezuela (10 055 MW) et le barrage de la Grande coulée aux USA (6495 MW).
Bien que certains grands spécialistes affirment que l’ère des grands barrages est définitivement révolue, la Chine ne s’y résout pas en construisant un gigantesque barrage-poids défiant l’histoire : Le barrage des Trois Gorges qui se situe dans la province de Hubei près de Yichang à Sandouping. Il a été construit sur le troisième fleuve mondial : le Yang Tze appelé Fleuve Bleu (6380 km de long et un débit de 30 000 m3 /s).
Les barrages sont de mieux en mieux étudiés et connus. Ils font l’objet d’une surveillance visuelle et télémétrique régulière et attentive. Ainsi on ne dénombre plus d’accidents dus à une rupture depuis un grand nombre d’années. Cependant ils constituent un risque qu’il faut prendre en compte. Le spectre d’un accident majeur comme MALPASSET en 1959 ( 421 morts) perdure encore dans les esprits. Dans le Puy de dôme on dénombre 3 barrages et 7 retenues d’eau de moindre importance :
Les retenues de Queuille, de Saint Sauve, de La Bourboule, de Saint Eloy, de Palladuc, de Saint Gervais d’Auvergne et de Sauviat sont de moindre importance.
Sources :
– Les risques des barrages
– Les types de barrage
Catégories Auvergne, Comment ?, Il était une fois, L'eau architecte, Vidéos Étiquettes : Auvergne, livradois, rivière