L’histoire de Saint-Myon est étroitement liée à l’eau. La ville est traversée par la Morge qui compte plusieurs sources d’eau minérale gazeuses et ferrugineuses sur ses rives. Elles ont été exploitées à partir de la fin du XVIe siècle jusqu’à 1950 pour la dernière (la source Desaix).
La ville de Saint-Myon est située en bordure de Limagne à la frontière des Combrailles, entre Combronde et Aigueperse (mais avant Artonne).
Ancien bâtiment des eaux minérales naturelles de St Myon
Pour trouver la source, le plus simple est de stationner sur la grande place non loin du pont enjambant la Morge, puis de prendre au fond la gauche, le Chemin des Chabanettes.
Suite à une grosse sécheresse, qui asséchat presque la Morge fin XVIème siècle, les habitants recherchèrent d’autres possibilités pour se procurer de l’eau potable. Ils trouvèrent une demi-douzaine de sources.
On rencontre à Saint-Myon 3 sources « importantes » (la source Desaix et les sources Gros et Alphonse) et un certain nombre de petits suintements que l’on aperçoit le long de la rivière.
La Morge et la source et captage Alphonse
Les sources de Saint Myon sont limpides et froides (entre 13 et 14 degrés). Leur débit est faible. La Source communale, la Source Desaix, les Sources Gros et Alphonse, la Source Rigaud, la Source Fayard, la Source Jaffeux, furent toutes exploitées.
La source Desaix
La plus importante qui appartenait à la famille Desaix, sort d’un rocher sur la rive droite de la Morge. Sa composition a été déterminée en 1845 par M. Nivet et en 1859 par M.J. Lefort.
La source Desaix
Le bâtiment de la Source Desaix, en production jusqu’à la fin des années 1950, peut encore être visité. L’éclairage du bâtiment est automatique.
L’eau à 14°C est classée comme une eau chloro-bicarbonatée forte, comme celle de Chatel-Guyon tout près, ou celles de Sainte-Marguerite, Joze. Elle est conseillée pour combattre la goutte, les fièvres.
La Morge et un de ses biefs
Sources :
– Banc, J., 1605, La memoire renouvellee des merveilles des eaux naturelles en faveur de nos nymphes françoises & des malades qui ont recours à leurs emplois salutaires, Éditeur : Pierre Sevestre (Paris).
– Nivet, V., 1846, Dictionnaire des eaux minérales du département du Puy-de-Dôme, Éditeur : A. Veysset (Clermont).
– Truchot, P., 1878, Dictionnaire des eaux minérales du département du Puy-de-Dôme, Éditeur : A. Delahaye (Paris).
– Crozet R., 1979, L’Auvergne qui guérit : Par ses saints, ses sources, ses guérisseurs, Éditeur : Horvath.
au secours!
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