La révolution verte, des années 60 aux années 90, est caractérisée par la forte croissance de la productivité agricole des pays en voie de développement. Les investissements massifs dans la recherche agricole, la sélection de variétés à haut rendement, l’apport de produits phytosanitaire et l’amélioration des techniques d’irrigation ont permis sur 30 ans d’augmenter la production totale de riz, de blé et de maïs de plus de 3% par an en moyenne. Si les résultats de cette révolution verte ne sont pas tous positifs, une utilisation toujours plus importante de systèmes d’irrigation est cependant un élément positif certain. Ces systèmes sont nombreux et reposent sur plusieurs grands principes.
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L’irrigation, une longue histoire
D’après les statistiques de la FAO, 20% des terres arables sont irriguées mais produisent 40% des récoltes. L’irrigation est donc un moyen efficace d’améliorer la productivité de manière importante. Il y a pourtant des risques environnementaux liés à l’irrigation notamment la stagnation des eaux et une salinité accrue.
L’empreinte aquatique, qu’est ce que c’est ?
Non, ce n’est pas la trace que laissent nos pieds mouillés sur le sol en sortant de la piscine ou de la douche, il s’agit du volume d’eau dont un pays a besoin pour faire fonctionner ses industries et faire vivre sa population. Au niveau d’un individu c’est l’eau consommée dans la vie de tous les jours.
La salinisation des sols due à l’irrigation
Si l’irrigation fut une invention indispensable pour aider à augmenter la productivité agricole, elle n’est pas sans danger. Le principal inconvénient qui découle de ces apports en eau est la salinisation des sols, c’est-à-dire l’augmentation de la teneur en sel des sols. L’eau, même douce, contient des sels dissous. L’apport année après année d’eau même très légèrement salée va augmenter la quantité de sel dans le sol ; l’eau est absorbée par les plantes, le sol ou s’évapore mais le sel reste.