C’est de saison, alors petit tour vers une étude faite par un thésard américain sur la forme des flocons de neige et les liens qu’on le peut établir entre ces formes et l’appauvrissement en ozone de la troposphère en Arctique.

Et oui, apparemment il y aurait un lien. Nous savons tous que chaque flocon est unique par sa forme mais qu’est ce qui détermine cette structure unique ?

C’est à l’université de Purdue, que le thésart Travis Knepp étudie la forme des flocons en lien avec la présence d’ozone dans l’atmosphère basse dans des conditions proches de celles de l’Arctique. Les 2 facteurs les plus importants pour la détermination de la forme d’un flocon sont la température et le degré d’humidité.

Chaque flocon de neige est recouvert d’une très fine couche d’eau liquide, même loin en dessous du point de congélation. C’est pourquoi la glace est glissante, c’est sur cette couche d’eau extrêmement fine que nous glissons l’hiver. Et cette fine couche d’eau va influencer la forme du flocon, plus l’humidité est importante plus le nombre de branches sera important.

Mais quel est le rapport avec la couche d’ozone ? Ce gaz qui permet à l’atmosphère de se nettoyer est toxique à haute concentration. Des réactions chimiques complexes ont lieu à la surface des flocons de neige, et ces réactions dégagent des composés chimiques qui vont réduire la concentration en ozone au niveau du sol. Plus les flocons ont de surface, de branches, plus les réactions chimiques sont importantes et vont influencer la concentration en ozone.

Des études plus poussées vont être menées afin d’en savoir plus sur ce mécanisme chimique. En attendant, c’est pile le bon moment pour recenser les formes infiniment diverses des flocons de neige.

Sources :

• Snowflake Surface Chemistry, Shepson Atmospheric Chemistry Group,
• Snowflake chemistry could give clues about ozone depletion, Eurekalert, dec 2009