L’Episerm* a récemment publié une plaquette sur les moulins du Langeadois. Cet ouvrage de 72 pages consacré aux moulins et meuniers des environs de Langeac, est illustré de 150 reproductions photographiques, d’extraits d’état civil et de plans remontant jusqu’à 1650!
Suite à sa très riche exposition estivale, consacrée aux moulins et meuniers du Langeadois (mais aussi aux puits, lavoirs, fontaines et cours d’eau), l’Episerm publie une nouvelle plaquette de 72 pages richement illustrée de la reproduction de 150 photos, extraits de registres d’état-civil et plans, essentiellement en couleur.
Ce document, presque exclusivement consacré aux Moulins et meuniers sur les ruisseaux de Cizières et de Chamalières depuis 1650, évoque également les moulins situés sur la Lidenne, la Fioule (à La Fouillouse, au moulin de Ricard, à La Roumanelle, à La Badal, à La Croze…), ceux implantés à Chanteuges et bien sûr à Langeac avec Le moulin de Lafont, les moulins de Sainte-Marie et le Grand moulin, dit de Lafayette, dont la pélière barre l’Allier depuis des siècles.
Les travaux de recherche engagés, tant dans les registres paroissiaux et d’état civil que dans les fonds d’archives, ont permis d’identifier un bon nombre de moulins, même si certains n’ont laissé d’empreintes que dans les textes.
Ainsi, par exemple, du moulin de Costet (Reilhac), il ne reste plus trace matérielle ; pas plus que du moulin de Cornut, à l’aval du pont du Treuil (Mazeyrat) ou du « Moulis bas », à l’aval des Fourniers (Saint-Eble). Des trois moulins des seigneurs du Cluzel, à Chamalières (Saint-Eble), ne subsistent qu’une topographie particulière, une meule et quelques vannes.
Il y a guère plus d’un demi-siècle, le pays du Chaliergue et des eaux pendantes, vivait encore au rythme des moulins à eau. Peu des gros moulins, ouverts à l’activité commerciale, mais une multitude de petites installations parfois à l’usage d’un seul hameau ou d’une grosse propriété, survivance des anciens moulins seigneuriaux.
Grâce à la mobilisation de très nombreuses familles qui ont rassemblé leurs souvenirs pour servir de base aux recherches effectuées par les membres de l’Episerm (tant dans les archives privées que dans les cadastres ou les Archives départementales), cette association a pu retrouver la trace de la plupart des moulins et des meuniers implantés aux bords du ruisseau de Cizières (aux Fourniers, à Gagne-La Volpilière, à Héraud, à Bataillet, à Mallat, au Treuil, à Costet…), mais aussi le long de La Chamalières (à Chamalières, au Viallard, au Chassagnon…). À cette époque, pas si lointaine, l’eau prêtait encore sa force aux activités humaines avant de partir irriguer prés et champs à travers un réseau très dense de béals et droits d’eau qui faisaient l’objet d’autant d’accords que de désaccords entre les propriétaires.
Cette plaquette est disponible sur place (15 €) sur rendez-vous (04 71 77 12 37), ou par courrier (18 €) au siège de l’association : Episerm, Chamalières Saint-Eble, 43300 Mazeyrat-d’Allier.
Une deuxième plaquette sur le moulin de l’Olme et sur les droits d’eau du bief établi entre Boisseuges et Flaghac est également en préparation, pour parution cet été.
Le Moulin de Tourette (Photo Lamontagne.fr)
L’Episerm remercie toutes les personnes qui pourraient aider à compléter cette recherche sur les moulins du Langeadois par des documents de famille, photos, anciens plans cadastraux, etc. (Renseignements au 06 15 65 93 09).
Sources :
– Mon43.fr
*Episerm (association pour l’Étude du patrimoine et de l’identité de Saint-Eble, Reilhac, Mazeyrat-d’Allier, Chamalières Saint-Eble)
