Le groupe français de construction navale DCNS souhaite développer une offre dans le nucléaire civil ainsi que sur les énergies marines renouvelables. Ce dernier secteur, à ses balbutiements, peut être porteur dans les années à venir où la question de l’énergie se posera de plus en plus. DCNS prévoit la fabrication de plusieurs petites centrales nucléaires sous-marines. Un projet qui a fait bondir les anti-nucléaires.
Le projet Flexblue prévoit la fabrication de plusieurs petites centrales nucléaires sous-marines dans le monde entier. Le premier prototype devrait voir le jour en 2013, pour une mise en service trois ou quatre ans plus tard. Développé en collaboration avec Areva, EDF et le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), le Flexblue est un mini réacteur de la forme d’un sous-marin, de 100 mètres de long et 15 de large de petite puissance (50 à 250 MW).
Posé au fond de l’océan, ce mini réacteur aurait la capacité d’alimenter par un câble électrique une ville côtière de 100.000 habitants et jusqu’à 1 million de personnes en électricité.